Au salon 1930, les ailettes horizontales de la calandre laissent la place à de fines barres verticales. Le losange devient plus discret et remonte avec l’étoile vers le haut de la calandre. Des ouïes de refroidissement sont percées sur les côtés du capot. Les caisses sont surbaissées et le réglage de position du siège arrière est généralisé sur les carrosseries fermées pour agrandir le coffre au besoin.
Pour tous ses modèles, en s’appuyant sur le couple élevé permis par le nombre de cylindres et les choix architecturaux (longue course, soupapes latérales) des moteurs, le constructeur revendique l’avantage de la “surmotorisation”, réserve de puissance permettant d’accélérer franchement sans avoir à rétrograder. En privilégiant les reprises à bas ou moyen régime par rapport aux puissances élevées, il explicite sa philosophie technique qui, dans son esprit, favorise l’utilisateur en situation réelle par rapport à l’amateur de performances brillantes.
En cours de millésime (février/mars 1932) l’année suivante, en réaction aux premiers effets de la crise en France, s’amorce une nette redescente en gamme sous forme d’introduction sur chaque modèle de versions plus dépouillées et plus abordables : addition d’un hybride dénommé Primastella, avec carrosserie de Mona et motorisation de Viva (60 ch à 3000 t/mn), tandis que les Monasix et Vivasix sont remplacés par de plus modestes Monaquatre et Vivaquatre aux noms évocateurs. Enfin, une Primaquatre complète un tableau qui, difficulté des temps oblige, prend à contrepied la politique triomphalement lancée en 1927.